Curry japonais
Pour la première recette que je vous propose, vous n’aurez besoin que d’un ingrédient un peu difficile à trouver : du roux de curry japonais (prononcé "karéé" en japonais). Attention, il existe aussi des sachets tous préparés de curry. Il ne reste plus qu'à le réchauffer et le servir avec du riz. Le roux ressemble à ça:

Vous en trouverez différentes marques, je ne saurais vous en conseiller une en particulier. A mon avis, seuls deux éléments sont importants:
Quand j'achetais mon roux au Japon, je lisais soigneusement ceci:

La liste des ingrédients! Pas toujours facile à comprendre d'ailleurs. Heureusement, quand on achète du curry en Europe, on a en principe la traduction. Ce qui compte ici, c'est qu'il n'y ait pas de viande dans le roux. Pourquoi? Parce que beurk beurk beurk, un produit fini qui peut se conserver plusieurs mois et qui contient de la viande?!? Il y a quelque chose de pas très naturel là dedans. Si vous voulez de la viande dans votre curry, autant en acheter de bonne qualité et la cuisiner vous-même.
Bon, là c'était facile:

Deuxième chose importante: le degré d'épicité de votre roux (ben quoi, j'invente des mots si je veux). On souvent 3 types de curry dans chaque marque : doux, légèrement épicé et très épicé. J’ai choisi dans ce cas du curry légèrement épicé mais vous faites comme vous voulez, hein, c'est pas mes oignons. Mais bon, je dois dire que je n'ai pas senti du tout de goût piquant... Ca dépend peut être de la marque...

Ce qui est intéressant avec le curry japonais, c’est que vous pouvez y ajouter ce que vous voulez :
- du porc
- du bœuf
- du poulet
- des carottes
- des oignons
- du poivron
- des courgettes
- des tomates
- des navets
- du radis blanc
- …
Tout ce qui vous passe par la tête. Celui que j’ai préparé aujourd’hui était végétarien. J’ai utilisé deux carottes, une courgette et un oignon mais peut importe ce que vous y mettez, la recette reste la même. Je signale qu'un élément tout de même essentiel dans le curry japonais, c'est la présence de pommes de terre... Mais comme on le mange avec du riz, je trouve ça un peu lourdingue… vous pouvez toujours essayer si vous voulez gagner 1 ou 2 kilos et vous sentir au Japon. Ce n'est pas mauvais.
Coupez les légumes et la viande de la taille d’une bouchée (zut, comment on dit en français?).
Faites les revenir avec un peu d’huile (j'ai dit un peu)
Quand les ingrédients sont légèrements dorés, ajoutez de l’eau de façon à recouvrir les légumes. Couvrez la casserole et baissez le feu. Laissez mijoter jusqu’à ce que tous les légumes soient cuits.
(normalement, à ce stade, il doit rester de l’eau dans votre casserole mais pas trop non plus. Le but, c’est d’avoir assez de sauce. Vous pouvez donc rajouter un peu d'eau en fin de cuisson en fonction de vos goûts)
Retirez la casserole du feu et ajouter le roux râpé. La quantité de roux dépend du curry et de vous : beaucoup si vous voulez que la sauce soit épaisse et le goût prononcé (miam!). Les proportions sont souvent indiquées sur le paquet de curry de toute façon. Mélangez bien jusqu’à ce que le roux soit dissous.
Remettez la casserole sur le feu (feu doux) et remuez pendant 5 minutes de façon à ce que la sauce épaississe.

Servez le curry avec du riz rond ou du riz japonais. Il faut à peu près la même quantité de riz que de curry. 
On mange le riz au curry avec une grande cuillère, en prenant un peu de riz et un peu de légume sur la cuillère. Vous voyez sur la photo: il faut quand même pas mal de sauce. Ca ne donne pas très envie (drôle de couleur) mais vous m'en direz des nouvelles!
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J'ai dit boule de riz? Mais l'onigiri a plutôt une forme pyramidale: il faut un certain coup de main pour lui donner une forme correcte. Le mot "onigiri" vient d'ailleurs du verbe "nigiru" qui signifie "saisir" ou "tenir". En effet, il faut bien tenir le riz entre ses mains pour lui donner une jolie forme.

... on tire la languette centrale devant et derrière...



"Gasshô"est un mot utilisé pour exprimer la forme des mains jointes lors de la prière tandis que "zukuri" signifie "construction". Les "Gassho zukuri" sont donc des maisons dont le toit de chaume est très pentu, rappelant les mains jointes pour la prière. Ces maisons sont adaptées au climat montagnard japonais: la forme du toit empêche l'accumulation de neige qui pourrait faire s'écrouler la maison (comme cela est arrivé cette année dans des maisons modernes!). De la même façon, la pluie s'écoule rapidement, empêchant le toit de pourrir.
Si vous regardez bien sur la photo, vous verrez que la maison, déjà immense, comporte trois étages. Il ne s'agissait pas d'une maison pour une simple famille nucléaire puisqu'elle accueillait 30 personnes! Seules les familles les plus aisées vivaient dans une telle habitation. 





Takayama, ville entourée de montagnes et de forêt, ne possède pas de grandes ressources agricoles mais a toujours exploité son environnement du mieux qu'elle l'a pu : les menuisiers de Takayama étaient réputés pour leur talent d'artisan. Au VIIIème siècle, la ville de Takayama n'ayant pas les moyens de payer l'impôt en riz, le gouvernement exigea que la ville envoie des charpentiers sur les grands chantiers du Japon. On peut d'ailleurs (plus tard dans la journée) visiter une ancienne maison réalisée par les charpentiers de Takayama. Il s'agit de la maison



